Dijoux’Farm

Abbadia

Créé le lundi 12 septembre 2011. Modifié pour la dernière fois le 19 septembre 2011.

Ce matin on attends sagement le boulanger qui passe au camping, nous attendons un vieux monsieur, en clio, des sacs en papier dans le coffre et la pochette en cuir des contrôleurs de bus d’autre fois sur le ventre. Nous mangeons et je dors, nous visitons cet après midi le château d’Abbadia, c’est juste à coté du camping... Nous refaisons le tour, reprenons en photo le bestiaire et les palmiers... et puis la visite débute, un château éclectique nous dit le guide, pour le moins c’est une évidence, des boucliers, des trophées sur des boiseries sombre, des poutres où figurent des mots en basque, ce sont des devises, ce hall sombre sent le vieux et le guide nous propose un bref descriptifs de l’époque, c’est la fin du second empire, l’alors jeune Abbadia fait ses humanité en cartographiant l’Éthiopie, il reviens en France pour épouser une riche héritière ce qui forme une famille parmi les plus riches de France. Ceci fait il retourne à ses études, deviens membre puis président de l’académie des sciences. L’homme est un travailleur acharné et lègue ces lieux à l’académie qui s’en sert d’observatoire astronomique jusqu’en 1975, date des premières visites du public. Voila en substance l’historique esquissé et le début des explications des divers influence de la décoration et de l’aménagement du château. C’est donc une résidence certes, mais aussi un observatoire des l’origine du projet, il est d’ailleurs lui même une expérience car un système devait permettre l’étude de la courbure de la lumière, cette installation ne fonctionna pas et une devise orne le dernier trou dans la façade, ’je n’ai rien vu, je n’ai rien appris, je n’ai rien vu et j’ai appris’.

Le hall dessert un petit salon mauresque, à l’étage une bibliothèques, un observatoire et les appartements des châtelains, les chambres d’amis. la décoration chargée faite de bric et de broque fait de ce lieu un endroit charmant à visiter, la ballade prends une heure où l’on découvre les diverses activités du maitre des lieux, il défendis la culture basque, dotant et réglant les fêtes votives, les transformants en fêtes basques, alliant sport et dévotion dans les montagnes avoisinantes, chants et cidre, pelote et kermesse, messe et bistrot, une alchimie qui perdure encore.

Comme il n’est pas tard, nous partons faire un tour sur la corniche, arrivant à Socoa nous poussons jusqu’au fort, et l’océan nous offre un spectacle de gerbes d’écume. J’use un jeu de pile en photos, le soleil baissant nous repartons, des mouettes par dizaine nous ont attirés l’œil à l’aller, nous stoppons pour quelques clichés et assistons au couché de soleil... Des cartes postales en puissance, un ciel orange et des oiseaux en contre jour...

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